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L’Afrique, continent-poubelle
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L’Afrique, continent-poubelle
L’Afrique, continent-poubelle
L'Afrique, un réservoir de matières premières à exploiter, mais encore un continent où stocker les déchets toxiques et radioactifs
L'Afrique, un réservoir de matières premières à exploiter, mais encore un continent où stocker les déchets toxiques et radioactifs
Les dechets nucleaires a destination de l'Afrique
Les dechets nucleaires a destination de l'Afrique
Le future de l'Afrique est condamné ...
les nouveaux maîtres coloniaux de l’Afrique n’y voient pas seulement un réservoir de matières premières à exploiter, mais encore un continent où stocker les déchets toxiques et radioactifs des pays riches. Même le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) le confirme dans des rapports de 2005 et 2006, après la découverte, parmi les fûts d’ordures « normales»immergés en mer et poussés sur les plages somaliennes par le tsunami de décembre 2004, de fûts contenant des déchets radioactifs.
Le future de l'Afrique est condamné ...
les nouveaux maîtres coloniaux de l’Afrique n’y voient pas seulement un réservoir de matières premières à exploiter, mais encore un continent où stocker les déchets toxiques et radioactifs des pays riches. Même le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) le confirme dans des rapports de 2005 et 2006, après la découverte, parmi les fûts d’ordures « normales»immergés en mer et poussés sur les plages somaliennes par le tsunami de décembre 2004, de fûts contenant des déchets radioactifs.
La Somalie a hérité, depuis les années 80 « d’innombrables cargaisons de déchets radioactifs et autres résidus toxiques » qui avaient été immergés au large de ses côtes. Pendant des années l’ONU et l’UE ont reçu de « nombreuses plaintes relatives aux conséquences, pour l’homme et l’environnement, du stockage sans précaution de résidus radioactifs et toxiques. » Mais durant des années ces plaintes n’ont pas reçu de suite. C’est seulement en 1995 que les États de l’OCDE ont décidé de ne plus exporter de déchets dangereux dans des pays non membres. Décision peu suivie d’effets.
Rien qu’en 2001 par exemple 600 000 tonnes de déchets nucléaires ont été embarquées à destination de l’Afrique : vers le Zaïre, le Malawi, l’Érythrée, l’Algérie et le Mozambique - et la Somalie. Le gouvernement des USA s’était refusé à signer l’accord de 2005. De même des entreprises européennes- l’entreprise ODM, basée à Lugano, est nommément citée -ont continué à demander des autorisations de stockage de leurs déchets nucléaires dans ce dernier pays.....
Le prix et le palmares reviennet aux Occidentaux
Dans le cas de la Somalie, le crime organisé en a tiré profit. - c’est lui qui a en mains le commerce des déchets nucléaires. Et selon l’article, l’État italien « encaisse tous les ans 7 milliards de $ US provenant du commerce des déchets atomiques.» La raison ? Le stockage de déchets nucléaires coûte, en Europe, environ 250 $ US par tonne, en Afrique environ 2,5$.
Une affaire parmis tant d'autres : Le Probo Koala
Le Probo Koala
En août 2006, le Probo Koala, navire transporteur polyvalent, affrété par Trafigura, débarque 400 tonnes de déchets pétroliers à forte toxicité (résidus de raffinage trèss riches en composés soufrés volatiles) sur le port d’Abidjan, la Côte d’Ivoire est alors en situation de guerre civile. Ces déchets sont ensuite répartis sur 17 sites sans aucune protection à proximité d’habitations. Ils provoquent le décès de 12 personnes et plus de 5.000 sévères intoxications. L’affaire devient alors une crise internationale : il faut agir et vite ! Sur intervention de l’ONU et du commissaire européen à l’environnement, les déchets sont rassemblés et ramenés en France, seul pays acceptant de les prendre en charge ; ils seront incinérés dans une usine spécialisée installée dans l’Isère. (cf. rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques)
Trafigura est une société internationale de négoce en matières premières dont le siège social est à Lucerne, l’adresse fiscale à Amsterdam, le centre opérationnel à Londres ; en somme une société européenne qui devrait bien connaître les réglementations mais dont la stratégie semble conduire en fait à les contourner à tout prix, l’itinéraire rocambolesque du Probo-Koala, avant d’aboutir en Côte d’Ivoire, en atteste.
Cette même société a certainement une très bonne assise financière puisqu’elle n’a pas hésité à négocier directement avec le président de la Côte d’Ivoire (mars 2007) le versement d’une indemnité de 152 millions d’Euro contre l’arrêt immédiat de toute poursuite judiciaire. Comment sera utilisé cet argent censé servir à indemniser les victimes et à améliorer la sécurité sur les sites ? Nul ne le sait et la situation politique de ce pays n’offre aucune garantie pour une juste répartition.
Dans cette affaire, Trafigura s’en sort pour l’instant beaucoup trop bien ! Comment en effet admettre en droit que ceux qui ont permis et autorisé de tels agissements ne soient pas poursuivis et sanctionnés ? Maintenant, seules les victimes sont en capacité de porter plainte, le feront-elles ?
En août 2006, le Probo Koala, navire transporteur polyvalent, affrété par Trafigura, débarque 400 tonnes de déchets pétroliers à forte toxicité (résidus de raffinage trèss riches en composés soufrés volatiles) sur le port d’Abidjan, la Côte d’Ivoire est alors en situation de guerre civile. Ces déchets sont ensuite répartis sur 17 sites sans aucune protection à proximité d’habitations. Ils provoquent le décès de 12 personnes et plus de 5.000 sévères intoxications. L’affaire devient alors une crise internationale : il faut agir et vite ! Sur intervention de l’ONU et du commissaire européen à l’environnement, les déchets sont rassemblés et ramenés en France, seul pays acceptant de les prendre en charge ; ils seront incinérés dans une usine spécialisée installée dans l’Isère. (cf. rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques)
Trafigura est une société internationale de négoce en matières premières dont le siège social est à Lucerne, l’adresse fiscale à Amsterdam, le centre opérationnel à Londres ; en somme une société européenne qui devrait bien connaître les réglementations mais dont la stratégie semble conduire en fait à les contourner à tout prix, l’itinéraire rocambolesque du Probo-Koala, avant d’aboutir en Côte d’Ivoire, en atteste.
Cette même société a certainement une très bonne assise financière puisqu’elle n’a pas hésité à négocier directement avec le président de la Côte d’Ivoire (mars 2007) le versement d’une indemnité de 152 millions d’Euro contre l’arrêt immédiat de toute poursuite judiciaire. Comment sera utilisé cet argent censé servir à indemniser les victimes et à améliorer la sécurité sur les sites ? Nul ne le sait et la situation politique de ce pays n’offre aucune garantie pour une juste répartition.
Dans cette affaire, Trafigura s’en sort pour l’instant beaucoup trop bien ! Comment en effet admettre en droit que ceux qui ont permis et autorisé de tels agissements ne soient pas poursuivis et sanctionnés ? Maintenant, seules les victimes sont en capacité de porter plainte, le feront-elles ?
Abidjan: L’histoire d’un bateau qui traumatise
L’histoire d’un bateau qui traumatise - Le scandale des déchets toxiques - Des enfants décédés - Le désarroi des populations. Plus de 528 m3 principalement d’hydrogène sulfuré (H2S), de la soude (NaOH) et du mercaptan, des produits très toxiques
L’affaire des déchets toxiques déversés à Abidjan depuis le 19 août dernier, continuera de défrayer la chronique. L’ampleur des dégâts est énorme. Surtout que les déchets toxiques ont été déversés dans des caniveaux et les eaux aboutissent dans la lagune et la mer. A divers niveaux, certains responsables de l’Administration se sont rendus coupables d’un laxisme... aux conséquences dramatiques. Le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le Premier ministre, Charles Konan Banny, a rendu, sa démission le 05 09 2006.
L’affaire est d’autant plus grave qu’il y a eu des morts et plus encore, des morts d’enfants. Selon le quotidien ivoirien soir info : « Aux environs de 17 h, une odeur nauséabonde et suffocante a envahi les environs du garage d’un constructeur métallique. Et cela, selon les informations en notre possession, après le passage d’un véhicule citerne, escortée par des agents du Cecos police composée de tous les corps d’armes).
Toujours à en croire notre source, après inspection des lieux, le responsable du garage de construction métallique se rend compte qu’un produit de couleur noire a été déversé dans le caniveau, juste à côté de son lieu de travail et même dans une citerne en réparation… Après donc Akouédo, Abobo, Vridi, un autre site a été découvert à Koumassi »
De la revue de presse en passant par les déclarations à chaud, le fait marquant dans cette catastrophe de déchets toxiques, c’est le consensus de la classe politique et même de la rébellion armée sur ce drame qui leur balance en plein visage l’importance de l’écologie dans une société et tout l’intérêt qui doit lui être porté. La sincérité de leurs émotions les mène tous à tenir un discours appelant à la responsabilité au plus haut niveau de l’Etat afin que le nécessaire soit fait pour que les coupables aient effectivement à répondre de leurs actes devant la justice. Si par le passé, l’enjeu écologique n’était pas une priorité pour eux comme pour beaucoup de nos concitoyens d’ailleurs, ils se rendent compte aujourd’hui des nombreux dangers écologiques qu’ils avaient jusque là sous-évalués autrement, il y a bien longtemps qu’ils auraient réagit. Surtout depuis que les artistes chanteurs populaires « avaient attiré l’attention ; notamment les « Salopards » dans une de leurs chansons fétiches intitulées « Sauvez-nous».
L’autre réalité de ce consensus de la classe politique et de la rébellion armée, c’est l’urgence de l’organisation de nos pouvoirs publics pour la préservation de l’environnement des Ivoiriens. Reste maintenant à espérer que cela ne sera pas un prétexte pour en tirer un bénéfice électoral dans le contexte de la situation que nous vivons actuellement dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
Selon Alain BOUABRE du quotidien Soir Info : « Mieux, Banny entend prendre ses responsabilités. Avant la tenue du conseil des ministres, il avait annoncé des sanctions contre tous ceux qui ont trempé dans ses déchets toxiques. Et au terme de ce Conseil, il a ouvertement indexé toutes les structures fautives. Partageant son avis, le chef de l’Etat a, lui aussi, jugé nécessaire de frapper fort. Le ministère des Transport, le District d’Abidjan, le Port, la Douane n’échapperont pas à la colère de l’Exécutif. Selon des sources que nous avons consultées, le Premier ministre a laissé entendre dans son entourage qu’il va procéder dans les jours qui suivent, à un nettoyage de l’Administration : “ Il faut mettre de l’ordre dans cette Administration où chacun donne l’impression de faire ce qu’il veut, où et quand il veut ”. Pour une fois, il s’agit donc pour ceux qui incarnent l’Etat d’user de tous les moyens qui s’imposent pour mettre fin à l’impunité qui, depuis ces dernières années, règne en maître dans ce pays. Il est vrai que la Côte d’Ivoire vit un contexte particulier du fait de la crise militaro-politique, mais cela n’empêche vraiment pas ceux qui dirigent le pays de frapper du poing sur la table quand certains irresponsables mettent en péril la vie du pays. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire paye le prix du laisser-aller, du désordre et de l’indiscipline, malheureusement érigés en règle et mode de vie. Soyons responsables et cela vaudra mieux pour tous ! »
Il a raison Alain BOUABRE. Depuis plus de cinq ans, il y a un tel désordre dans le pays. Corruption caractérisée de la police, l’université est devenue un centre de milices et de bataille rangée, des discours trompeuses dont tout le monde voit qu’au bout, il n’y a rien. Et les autorités se couvrent de ces injustices et incorrections en se cachant derriere les effets de crises ou de guerre. Il y a trop d’injustices depuis ces derniers cinq ans, trop de corruptions. Des paroles dont ont ne voit que les contraires qui sont mises en œuvres. Trop de complicités et d’impunités parce que l’on est connivence avec le fauteur et qu’il faille le protéger. Le tout agrémenté d’une amnistie pour les détournements des deniers publics. Les députés qui votent des lois pour se payer à vie, tandis que le peuple croule dans la misère, abandonné et c’est l'argent du peuple qu’ils se distribuent sans se préoccuper de ce dernier, le peuple. Maintenant, toujours pour de l’argent, c’est sa vie qui est misse en danger par l’acceptation de produits toxiques sur le territoire dans le « je m’enfoutisme » de la vie de ce peuple. Dans quelle République vivons-nous ? C’est quoi, ces autorités là ? La Côte d’Ivoire, la République, le peuple, méritent-ils cela ? Après les complicités couvertes, ils demandent l’aide des étrangers ! De qui se moquent-ils ?
Quant au quotidien l’Intelligent d’Abidjan, il rapporte en date du 06 09 2006 : « Pour le Président Laurent GBAGBO, en pareille situation, des mesures urgentes devraient être prises. Des mesures à trois niveaux : politiques, administratives et pénales. Il a donné le ton en acceptant la démission du gouvernement. Cette décision politique sera accompagnée, a promis le chef de l’Etat, par des sanctions administratives et pénales de tous ceux qui ont trempé d’une manière ou d’une autre dans ce grave problème de santé politique ‘’ On n’est pas directeur ou chef de service pour ajouter un autre titre sur sa carte de visite (…) On ne peut pas tuer impunément des Ivoiriens ’’ a-t-il martelé pour justifier certainement les sanctions qui vont être prises à cet effet. Reprenant la parole, le Premier Ministre a souhaité que les structures qui ont été impliquées dans cette affaire soient sanctionnées.
Aujourd'hui encore, peuple de Côte d'Ivoire et du monde, connaissons-nous les coupables et les santions qu'ils ont réçues ? Non ! Comme d'habitude, le peuple n'est pas tenu au courant de l'enquête, pour ne pas demander le suivi. Il n'y aura pas avant l'arrivé d'une nouvelle génération de politiciens au pouvoir, pas de vérité !
Il a cité, entre autres, Le Port Autonome d’Abidjan, la Direction Générale des Douanes, le ministère du transport et le district d’Abidjan. Au cours de ce conseil extraordinaire, Le porte-parole du gouvernement, M. Hubert OULAYE, a annoncé les mesures suivantes pour faire face au fléau : la création d’un fond spécial, l’élimination rapide des déchets, le recours à des experts internationaux, la création d’un système de surveillance médicale, la prise en charge gratuite des patients, etc. Du 19 au 20 août dernier, un bateau russe battant pavillon panaméen déversait, 400 tonnes de déchets toxiques à Abidjan sur les sites de la décharge d’Akouédo, à la station de dépotage des eaux usées du Plateau-Dokui, dans les différentes canalisations de la zone du canal de Vridi. Ce sont plus de 500 m3 de produits hautement toxiques qui ainsi polluent le district d’Abidjan, selon une note du ministère de la Santé. A ce jour, 1500 personnes ont été consultées, dix ont été hospitalisées dont 3 cas de décès. Devant ce sombre tableau, les populations continuent de manifester bruyamment et de multiplier des barrages sur certaines voies publiques. »
source :
http://www.parti-ecologique-ivoirien.org
http://www.tlaxcala.es
synthese : Mimouni
L’affaire des déchets toxiques déversés à Abidjan depuis le 19 août dernier, continuera de défrayer la chronique. L’ampleur des dégâts est énorme. Surtout que les déchets toxiques ont été déversés dans des caniveaux et les eaux aboutissent dans la lagune et la mer. A divers niveaux, certains responsables de l’Administration se sont rendus coupables d’un laxisme... aux conséquences dramatiques. Le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le Premier ministre, Charles Konan Banny, a rendu, sa démission le 05 09 2006.
L’affaire est d’autant plus grave qu’il y a eu des morts et plus encore, des morts d’enfants. Selon le quotidien ivoirien soir info : « Aux environs de 17 h, une odeur nauséabonde et suffocante a envahi les environs du garage d’un constructeur métallique. Et cela, selon les informations en notre possession, après le passage d’un véhicule citerne, escortée par des agents du Cecos police composée de tous les corps d’armes).
Toujours à en croire notre source, après inspection des lieux, le responsable du garage de construction métallique se rend compte qu’un produit de couleur noire a été déversé dans le caniveau, juste à côté de son lieu de travail et même dans une citerne en réparation… Après donc Akouédo, Abobo, Vridi, un autre site a été découvert à Koumassi »
De la revue de presse en passant par les déclarations à chaud, le fait marquant dans cette catastrophe de déchets toxiques, c’est le consensus de la classe politique et même de la rébellion armée sur ce drame qui leur balance en plein visage l’importance de l’écologie dans une société et tout l’intérêt qui doit lui être porté. La sincérité de leurs émotions les mène tous à tenir un discours appelant à la responsabilité au plus haut niveau de l’Etat afin que le nécessaire soit fait pour que les coupables aient effectivement à répondre de leurs actes devant la justice. Si par le passé, l’enjeu écologique n’était pas une priorité pour eux comme pour beaucoup de nos concitoyens d’ailleurs, ils se rendent compte aujourd’hui des nombreux dangers écologiques qu’ils avaient jusque là sous-évalués autrement, il y a bien longtemps qu’ils auraient réagit. Surtout depuis que les artistes chanteurs populaires « avaient attiré l’attention ; notamment les « Salopards » dans une de leurs chansons fétiches intitulées « Sauvez-nous».
L’autre réalité de ce consensus de la classe politique et de la rébellion armée, c’est l’urgence de l’organisation de nos pouvoirs publics pour la préservation de l’environnement des Ivoiriens. Reste maintenant à espérer que cela ne sera pas un prétexte pour en tirer un bénéfice électoral dans le contexte de la situation que nous vivons actuellement dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
Selon Alain BOUABRE du quotidien Soir Info : « Mieux, Banny entend prendre ses responsabilités. Avant la tenue du conseil des ministres, il avait annoncé des sanctions contre tous ceux qui ont trempé dans ses déchets toxiques. Et au terme de ce Conseil, il a ouvertement indexé toutes les structures fautives. Partageant son avis, le chef de l’Etat a, lui aussi, jugé nécessaire de frapper fort. Le ministère des Transport, le District d’Abidjan, le Port, la Douane n’échapperont pas à la colère de l’Exécutif. Selon des sources que nous avons consultées, le Premier ministre a laissé entendre dans son entourage qu’il va procéder dans les jours qui suivent, à un nettoyage de l’Administration : “ Il faut mettre de l’ordre dans cette Administration où chacun donne l’impression de faire ce qu’il veut, où et quand il veut ”. Pour une fois, il s’agit donc pour ceux qui incarnent l’Etat d’user de tous les moyens qui s’imposent pour mettre fin à l’impunité qui, depuis ces dernières années, règne en maître dans ce pays. Il est vrai que la Côte d’Ivoire vit un contexte particulier du fait de la crise militaro-politique, mais cela n’empêche vraiment pas ceux qui dirigent le pays de frapper du poing sur la table quand certains irresponsables mettent en péril la vie du pays. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire paye le prix du laisser-aller, du désordre et de l’indiscipline, malheureusement érigés en règle et mode de vie. Soyons responsables et cela vaudra mieux pour tous ! »
Il a raison Alain BOUABRE. Depuis plus de cinq ans, il y a un tel désordre dans le pays. Corruption caractérisée de la police, l’université est devenue un centre de milices et de bataille rangée, des discours trompeuses dont tout le monde voit qu’au bout, il n’y a rien. Et les autorités se couvrent de ces injustices et incorrections en se cachant derriere les effets de crises ou de guerre. Il y a trop d’injustices depuis ces derniers cinq ans, trop de corruptions. Des paroles dont ont ne voit que les contraires qui sont mises en œuvres. Trop de complicités et d’impunités parce que l’on est connivence avec le fauteur et qu’il faille le protéger. Le tout agrémenté d’une amnistie pour les détournements des deniers publics. Les députés qui votent des lois pour se payer à vie, tandis que le peuple croule dans la misère, abandonné et c’est l'argent du peuple qu’ils se distribuent sans se préoccuper de ce dernier, le peuple. Maintenant, toujours pour de l’argent, c’est sa vie qui est misse en danger par l’acceptation de produits toxiques sur le territoire dans le « je m’enfoutisme » de la vie de ce peuple. Dans quelle République vivons-nous ? C’est quoi, ces autorités là ? La Côte d’Ivoire, la République, le peuple, méritent-ils cela ? Après les complicités couvertes, ils demandent l’aide des étrangers ! De qui se moquent-ils ?
Quant au quotidien l’Intelligent d’Abidjan, il rapporte en date du 06 09 2006 : « Pour le Président Laurent GBAGBO, en pareille situation, des mesures urgentes devraient être prises. Des mesures à trois niveaux : politiques, administratives et pénales. Il a donné le ton en acceptant la démission du gouvernement. Cette décision politique sera accompagnée, a promis le chef de l’Etat, par des sanctions administratives et pénales de tous ceux qui ont trempé d’une manière ou d’une autre dans ce grave problème de santé politique ‘’ On n’est pas directeur ou chef de service pour ajouter un autre titre sur sa carte de visite (…) On ne peut pas tuer impunément des Ivoiriens ’’ a-t-il martelé pour justifier certainement les sanctions qui vont être prises à cet effet. Reprenant la parole, le Premier Ministre a souhaité que les structures qui ont été impliquées dans cette affaire soient sanctionnées.
Aujourd'hui encore, peuple de Côte d'Ivoire et du monde, connaissons-nous les coupables et les santions qu'ils ont réçues ? Non ! Comme d'habitude, le peuple n'est pas tenu au courant de l'enquête, pour ne pas demander le suivi. Il n'y aura pas avant l'arrivé d'une nouvelle génération de politiciens au pouvoir, pas de vérité !
Il a cité, entre autres, Le Port Autonome d’Abidjan, la Direction Générale des Douanes, le ministère du transport et le district d’Abidjan. Au cours de ce conseil extraordinaire, Le porte-parole du gouvernement, M. Hubert OULAYE, a annoncé les mesures suivantes pour faire face au fléau : la création d’un fond spécial, l’élimination rapide des déchets, le recours à des experts internationaux, la création d’un système de surveillance médicale, la prise en charge gratuite des patients, etc. Du 19 au 20 août dernier, un bateau russe battant pavillon panaméen déversait, 400 tonnes de déchets toxiques à Abidjan sur les sites de la décharge d’Akouédo, à la station de dépotage des eaux usées du Plateau-Dokui, dans les différentes canalisations de la zone du canal de Vridi. Ce sont plus de 500 m3 de produits hautement toxiques qui ainsi polluent le district d’Abidjan, selon une note du ministère de la Santé. A ce jour, 1500 personnes ont été consultées, dix ont été hospitalisées dont 3 cas de décès. Devant ce sombre tableau, les populations continuent de manifester bruyamment et de multiplier des barrages sur certaines voies publiques. »
source :
http://www.parti-ecologique-ivoirien.org
http://www.tlaxcala.es
synthese : Mimouni
Re: L’Afrique, continent-poubelle
mimouni a écrit: L’Afrique, continent-poubelle
L'Afrique, un réservoir de matières premières à exploiter, mais encore un continent où stocker les déchets toxiques et radioactifs
bravo et merci
soussoft- Messages : 201
Points : 283
Réputation : 0
Date d'inscription : 03/01/2011
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